Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Plumes et Poussières...
Plumes et Poussières...
Publicité
Derniers commentaires
6 juillet 2009

Quelle quête ou besoin ou quoi d'autre...

même pas le courage des fois de définir ce qui nous a attiré par un seul regard sans s'être cherché par avance, par ailleurs, il a suffit que ce soit toi, juste toi, tout entier je te vois, te ressens, je voudrais défoncer la porte que tu te tiens fermée.

Même pas le courage d'aller au bout de ma pensée quand je sais d'avance que c'est un beau gâchis quand nous savons que c'est une rencontre fortuite mais intensément riche de chacun de nous.

Je ne sais pas quels sont les bons prétextes à s'imposer pour rester d'applomb dans le rôle qui nous est attribué:le bon père de famille torturé du sentiment d'abandon de ses parents divorcés...mais tu n'es pas tes parents, tu es libre, biensûr il y a nos enfants respectifs...alors est-ce un pêché de prétention que de croire que je suis une mère bienveillante et une maman aimante,épanouie, je sais que je le resterai, et j'ai confiance en mon mari pour savoir qu il est bon père et un papa attendrissant.

Quelle charge malgré eux, à leur imposer:renoncer à vivre et exister pleinement quand tout l' être le réclame. Et quand il sera trop tard ce choix doit être  pesant. J'essaie de me convaincre que...mais puisque c'est aller vers du bon, ça ne remet pas en cause l'Amour que je porte à mes filles Je n'ai pas à m'en convaincre....ou suis-je égoiste à l'aveugle, tiens voilà mon auto-prétexte à la con,  : "oublie!!! seules tes petites passent avant toi, rien ne vaut de remettre en cause ce que tu as bâti  pour elle"  . Ok il y a aussi l'incontournable culpabilité maternelle, puissante celle-ci.

J'ai une folle hystérique au fond d'mes chaussettes: une femme...aussi.

Je la contiens, l'épuise dans le sport, l'épanouis dans la peinture, l'étourdis entre amis. Je fais tout ça car ce sont mes activités exercées non pas dans le dépit, faut pas pousser sans elles, je dépéris, mais à certains moments, j'ai le sentiment que cette espèce d'hyperactivité me préserve de voir en face un manque. Alors certaines comprendront, d'autres m'arracheraient à ces mielleuses considérations.

Au secours...tout ça me tombe sur la tête...depuis le jour où je me suis aperçue que je ne lisais plus pour m'endormir, que je ne dormais plus les volets ouverts pour être éveillée par la pointe du jour, que je m'affalais devant la télé, sur le canapé, le soir, qu'à force de veiller au confort affectif et physique de ma famille, ben j'avais le misérable sentiment d'être transparente, que je m'étais perdue, quand je me suis souvenue "qu'avant j'appréciais ceci, celà et que maman serait bien triste de me voir pleurer au bord d'un champ, au bout d'une course qui m'a au moins permis de filer tout droit, d'avoir mal aux jambes, de sentir mon poids et mes pieds percuter le sol, bref de me sentir entière et sûre d'être vivante. Je retrouve alors mon souffle.

Maman tu me manques tant dans ces moments doublement douloureux.

Ou désespérement besoin que mon conjoint soit plus extraverti, continue à voir quand ça va pas fort, mais sache  surtout s'exclamer, pouffer, s'enthousiasmer quand tout va bien, faire l'amour plus souvent; c'est con neuneu mais bon sang  c'est bon tout ça...

Je rencontre un homme, me sens dans ses bras  étreinte chaleureusement, alors quoi c'est quoi une histoire hors ou extra quand il n y a même pas de sexe, à force de nervosité et manque de temps, quand je passerais des heures à causer, à embrasser, oh oui, juste ça c'est le bonheur....embrasser avec la langue, lonnnngueeeement, naturellement et savoureuseument...est-ce plus grave parce que même sans vie sexuelle pétillante, avec cet homme : pas de sexe:même pas grave, pour chacun de nous c'est combler un manque affectif, en tous cas je sais que cet homme, par sa sensibilité serait serein dans une existence plus joyeuse, plus entière (ouais mon mari est trop envahi par ma peinture, ma musique trop forte, refuse à présent que je saute sur lui pour l'embrasser, me demande d'être normale...  merde faudrait que chacun goûte au froid pour connaître toute l'intensité de la vie, tout ce qu'elle a de simplement heureux.

Je garde la raison en me voyant un peu conne  lorsque je l'attends Lui, qui se refuse de lâcher prise. Pure perte de temps, mais bon sang c'est bon d'être désirée, regardée.

Alors voilà,il paraît que dans deux ans j'ai 40 ans, pas possible déjà!!!! Je laisse toutes ces turpitudes mûrirent sans prise de tête, les cartes ne sont pas que dans mes mains.

Publicité
Publicité
Commentaires
T
Ton post m'a bcp touchée. Je viens de vivre de durs moments avec mon amoureux, et je te comprend. Mais sois prudente...pour ton p'tit coeur! :0) xx
Publicité