manu chao pendant ses concerts dit toujours ceci

"à tout ceux qui ont perdu l'espoir,

il s'est passé ce qu'il s'est passé,

les choses sont ce qu'elles sont,

proxima estacion esperanza !

L'espoir toujours ! "

Sujet : Au nom de quoi peut-on reprocher a autrui d'être égoïste ?

Aperçu du corrigé : Au nom de quoi peut-on reprocher a autrui d'être égoïste ?

Si l’égoïsme est spontanément condamné en tant que comportement immoral consistant à préférer son bien propre à celui d’autrui, qu’est-ce qui fonde ou justifie une telle condamnation ? Un tel reproche n’est pas légitime en soi : s’il est habituel, l’égoïsme semble aussi être la chose la plus partagée au monde. Ne caractérise-t-il pas le comportement généralisé de l’espèce humaine, chacun préférant son propre intérêt à celui d’autrui ? Dès lors, reprocher à autrui d’être égoïste, n’est-ce pas s’exposer soi-même à être démasqué en tant qu’être égoïste ? Le cas échéant, comment alors justifier une telle condamnation ?

J'avais pas vu qu'on portait des chaînes....enfin...que d'un oeil....après tout, où se trouve la part d'improbables sentiments, l'illusion d'un attachement...ah ben c'est bien vrai:quand il y a des interdits...alors forcément je veux bien te comprendre car c'est pas simple de se dépatouiller avec soi-même, à force de ne s'écouter qu'à moitié.

Je ne recommencerai pas, j'ai compris la laçon, enfin la punitioooooooooooon

"on s'est trouvé":je suis bien d'accord avec toi, je fus la première surprise, à travers ce premier regard. Cet effet là est empreint d'un Tout. C'est unique.Ca m'est tombé dessus ( ouais je sais, elle est fastoche celle-là, mais j'assume parce que ça me donne une pêche, une sensation d'être bien vivante, ça fait du beau partout, trop fort les effets secondaires...les bons)

Nous n'aurons jamais fait l'amour ensemble, trop peu de temps, trop envie d'échanger. Nous n'aurons que goûté l'Un à l'Autre. Trop sentimentaaaaaal.ou trop cons.

Bon ben, ce sentiment de manque à l'idée de ne plus être étreinte dans tes grands bras et poser mon oreille sur ton coeur....ce sentiment de plus  pouvoir juste te parler longuement, apaiser un peu tes doutes, contradictions....merci quand même pour tes petits compliments de circonstance..."j'aime ton sourire....belles jambes....ah ouais tu savais toi que très longtemps j'ai psychoté sur mes molets de footballeur (merci pour celle là charitable ptit frère)...

Reprenons de bonnes habitudes, soyons traditionnels, contentons nous de miettes existentielles, de lueurs de désir pourtant ardent, un mercredi par semaine, 15 minutes à ramasser ensemble (on peut le faire ça) les tapis au judo. J'aimerais pouvoir déléguer parce que c'est si peu, si tant laisser filer le temps qui nous a déjà manqué, et que l'on a manqué il y a quelques années, quand on accepte l'idée (peut-être illusoire) que nous partageons et saurions comprendre par intuition et attention des ressentis personnels.

Relever des fois le nez du guidon pour voir si tous les morceaux sont là.

même pas le courage des fois de définir ce qui nous a attiré par un seul regard sans s'être cherché par avance, par ailleurs, il a suffit que ce soit toi, juste toi, tout entier je te vois, te ressens, je voudrais défoncer la porte que tu te tiens fermée.

Même pas le courage d'aller au bout de ma pensée quand je sais d'avance que c'est un beau gâchis quand nous savons que c'est une rencontre fortuite mais intensément riche de chacun de nous.

Je ne sais pas quels sont les bons prétextes à s'imposer pour rester d'applomb dans le rôle qui nous est attribué:le bon père de famille torturé du sentiment d'abandon de ses parents divorcés...mais tu n'es pas tes parents, tu es libre, biensûr il y a nos enfants respectifs...alors est-ce un pêché de prétention que de croire que je suis une mère bienveillante et une maman aimante,épanouie, je sais que je le resterai, et j'ai confiance en mon mari pour savoir qu il est bon père et un papa attendrissant.

Quelle charge malgré eux, à leur imposer:renoncer à vivre et exister pleinement quand tout l' être le réclame. Et quand il sera trop tard ce choix doit être  pesant. J'essaie de me convaincre que...mais puisque c'est aller vers du bon, ça ne remet pas en cause l'Amour que je porte à mes filles Je n'ai pas à m'en convaincre....ou suis-je égoiste à l'aveugle, tiens voilà mon auto-prétexte à la con,  : "oublie!!! seules tes petites passent avant toi, rien ne vaut de remettre en cause ce que tu as bâti  pour elle"  . Ok il y a aussi l'incontournable culpabilité maternelle, puissante celle-ci.

J'ai une folle hystérique au fond d'mes chaussettes: une femme...aussi.

Je la contiens, l'épuise dans le sport, l'épanouis dans la peinture, l'étourdis entre amis. Je fais tout ça car ce sont mes activités exercées non pas dans le dépit, faut pas pousser sans elles, je dépéris, mais à certains moments, j'ai le sentiment que cette espèce d'hyperactivité me préserve de voir en face un manque. Alors certaines comprendront, d'autres m'arracheraient à ces mielleuses considérations.

Au secours...tout ça me tombe sur la tête...depuis le jour où je me suis aperçue que je ne lisais plus pour m'endormir, que je ne dormais plus les volets ouverts pour être éveillée par la pointe du jour, que je m'affalais devant la télé, sur le canapé, le soir, qu'à force de veiller au confort affectif et physique de ma famille, ben j'avais le misérable sentiment d'être transparente, que je m'étais perdue, quand je me suis souvenue "qu'avant j'appréciais ceci, celà et que maman serait bien triste de me voir pleurer au bord d'un champ, au bout d'une course qui m'a au moins permis de filer tout droit, d'avoir mal aux jambes, de sentir mon poids et mes pieds percuter le sol, bref de me sentir entière et sûre d'être vivante. Je retrouve alors mon souffle.

Maman tu me manques tant dans ces moments doublement douloureux.

Ou désespérement besoin que mon conjoint soit plus extraverti, continue à voir quand ça va pas fort, mais sache  surtout s'exclamer, pouffer, s'enthousiasmer quand tout va bien, faire l'amour plus souvent; c'est con neuneu mais bon sang  c'est bon tout ça...

Je rencontre un homme, me sens dans ses bras  étreinte chaleureusement, alors quoi c'est quoi une histoire hors ou extra quand il n y a même pas de sexe, à force de nervosité et manque de temps, quand je passerais des heures à causer, à embrasser, oh oui, juste ça c'est le bonheur....embrasser avec la langue, lonnnngueeeement, naturellement et savoureuseument...est-ce plus grave parce que même sans vie sexuelle pétillante, avec cet homme : pas de sexe:même pas grave, pour chacun de nous c'est combler un manque affectif, en tous cas je sais que cet homme, par sa sensibilité serait serein dans une existence plus joyeuse, plus entière (ouais mon mari est trop envahi par ma peinture, ma musique trop forte, refuse à présent que je saute sur lui pour l'embrasser, me demande d'être normale...  merde faudrait que chacun goûte au froid pour connaître toute l'intensité de la vie, tout ce qu'elle a de simplement heureux.

Je garde la raison en me voyant un peu conne  lorsque je l'attends Lui, qui se refuse de lâcher prise. Pure perte de temps, mais bon sang c'est bon d'être désirée, regardée.

Alors voilà,il paraît que dans deux ans j'ai 40 ans, pas possible déjà!!!! Je laisse toutes ces turpitudes mûrirent sans prise de tête, les cartes ne sont pas que dans mes mains.

Et ouais, on est peu de chose....un peu de chair, d'esprit, que du périssable et du putréscible, c'est cru mais c'est la réalité. Pour avoir vécu "la vie qui peut basculer" mais qui a basculé pour du vrai: je recommande le remède efficace à long terme: rayonnement intensif vers les autres (éviter et buter les cons et les gros cons), nourrir sa passion, la créativité dans n'importe quel sens pourvu qu'elle fasse jouir quelques uns de nos sens...

Amour, Désir, Attachement, tout est confus.

Et tout est clair lorsque tes bras d'apparence robuste  m'étreignent, même si en vérité ils cherchent en même temps à s'accrocher de tout ton être, mais non pas à moi, à ce que je suis, mais à ce que j'incarne pour toi: un visage et un corps pour remplir de brefs moments libres et libres de tout.

Je ne suis qu'une enveloppe de toutes ces nécessités que tu projettes sur moi, sur ma peau que tu touches, que tu regardes, sur mes courbes que tu caresses.

Tout ce qui nous entoure et les portes que tu t'appliques et t'efforces à tenir closes ne me laissent rien espérer d'autre. Malheureusement c'est derrière elles que tu resteras pour toutes les histoires à venir, les histoires heureuses au bout desquelles tu ne vas pas.

Je crois deviner ton tempérament et ta force de caractère.

Alors goûtons à ce temps précieux qui a tout d'inutile, de perte, et de nécessaire.

Et puis je suppose que ces histoires, ces brèves histoires d'existences ordinaires s'altèrent quand l'un se lasse, s'affaiblit, ou se blesse, que l'autre souhaite fermer la porte.

Les rencontres-judo restent amicales, mais intenses, une agréable alchimie se dégage de ces courts moments, c'est Lui tout simplement , une sensibilité partagée , la même appréhension de certains sentiments et vision,idéal du couple , toute l énergie que je déploie pour préserver le peps de mon couple, l idée que le désir peut être cultivé, que si on est de nature spontanée et enjouée, on peut s éclater en couple, et apparemment je ne suis pas la seule à l envisager, c est plutôt  rassurant de savoir qu il y a encore des rêveurs ds la nature
Voilà pourquoi il est temps d avancer un peu. On engage aucune relation car je préfère concrétiser ds le domaine professionnel, et puis je ne veux qu un homme, ce qui m est proposé ne me convient pas, je veux une relation exclusive et entière.....

C'est amusant car on doit tous avoir des résidus d'adolescence dans le regard lorsqu'on long de quelques secondes on se salue avec un papa   , c'est agréable ce petit échange frais, gratuit et poli, qui nous fait plonger un instant dans un autre âge. Les enfants s'amusent complices en courant, nous abondonnant à notre sort

  Curieux le mercredi, un vrai chapitre;   je reste toujours au judo et à 19h30, arrive A., un grand papa, gaillard de 1m90. Notre récréation est qu'il faut ranger les tapis, souvent nous sommes binomes, et sa force physique me fait éprouver l'aspect fragile de la féminité devant son regard amusé: ces gens très grands qui donnent toujours l'illusion qu'en portant leur regard sur vous, vont aussi porter leur étreinte protectrice.

Etrange proximité, connivence émotionnelle que l'on partage furtivement avec ceux qui partagent un temps, un espace. Et ce que l'espace permet, le Temps  ne fait que consentir des effluves de ce qu'il fut, il offre de brèves palpitations.

Ce sont elles que l'on prend à bras le corps.

Senti quelque part

Mais la vie sans rêves, hein?
Je pense que je n'oserai même pas essayer, j'ai tout de même un peu de raison

" Un être, ce n'est surtout pas une barbe ou des yeux bleus. C'est une réaction chimique à un contact, à un parfum, à un regard, à un certain moment de l'air ..."

René Fallet, extrait de son roman Mozart assassiné

Ta main sur mon ventre,

Mon corps sur un lit de verdure,

Les brins d'herbe sous mon corps frémissant de plaisir délicieux, sous tes doitgs fébriles et curieux.

Ce baisers-là couvre un brin d'épaule et le grain de ma peau lui fait écho.

Alouette

Il y a des jours, des mois, des années interminables, ou il ne se passe presque rien,

Et il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde..

A cette heure...juste écouter de la musique,balbutier les paroles et partager la toile virtuelle.