Quel regret que tu sois aussi loin, je me martèle

Quel regret que tu sois aussi loin, je me martèle qu'il n'y a rien, que tout possible même inavouable, même éphémère  est à exclure de toute réalité mais c'est affreux ce qu'on peut se laisser bercer par ses sentiments, dur dur le contrôle, dis-moi que le temps et l'espace qui nous séparent nous trompent et jouent leur rôle de soin palliatif à je ne sais quoi, qu'on cultive cet amour innocent pour rêver encore un peu, et qu'il n'est pas réaliste. Dis moi que tu n'y crois pas et tout ça est immature. Tu vois, il y a des jours où je trouve ça léger, d'autres un peu lourd, et pour me rassurer, baliser mon parcours, j'aime bien comprendre les sentiments qui m'animent. Dis moi de prendre tout ça légèrement et que tu mets une distance.

"La vie est passée par là"